Deal - L'offre Sereniweb de sites clés en main - Groupon
Deal - Une class action contre Groupon pour tromperie de ses actionnaires ?
Un actionnaire estime que Groupon a menti sur sa santé financière. Il espère que cette plainte se transformera en class action.
Déjà dans l'oeil du gendarme de la bourse américaine pour opacité comptable (lire l'article "La Sec met Groupon sous surveillance à cause de ses errements comptables", du 3 avril 2012), Groupon se voit traîné en justice par l'un de ses actionnaires. Ce dernier, répondant au nom de Fan Zhang, estime que le site spécialisé dans les deals a trompé ses actionnaires sur sa santé financière. Selon Bloomberg, il espère que d'autres investisseurs se joindront à lui de manière à transformer cette plainte en class action. Sur son exercice 2011, Groupon a généré 1,62 milliard de dollars de revenus mais a accusé une perte nette de 456,3 millions de dollars. Le cours de son titre a atteint son plus bas niveau à la clôture d'hier soir, frôlant les 15 dollars.
Les pratiques comptables de Groupon sur la sellette - Deal
L'autorité américaine des marchés financiers examine la révision des résultats financiers de Groupon. Les pratiques comptables du site de bonnes affaires sont une nouvelle fois remises en question.
L'autorité américaine des marchés financiers (SEC) a commencé à examiner le cas du site Groupon, qui a annoncé vendredi une révision à la baisse de ses résultats à cause d'un problème comptable, selon le Wall Street Journal. "La (SEC) est en train d'examiner la révision par Groupon de ses premiers résultats financiers (trimestriels) en tant que société publique", indique le quotidien financier américain. L'examen n'en est "qu'à un stade préliminaire et la SEC n'a pas encore décidé si elle allait lancer ou non une enquête officielle dans ce dossier", a ajouté la source du WSJ.
La jeune société de Chicago, introduite en Bourse en novembre, a annoncé vendredi qu'elle révisait à la baisse ses résultats au quatrième trimestre et par conséquent pour l'année 2011, à cause d'un problème comptable. Elle a néanmoins confirmé ses prévisions pour le début 2012.
Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre a été .... Lire la suite
Un investissement total de plus de 1,8 milliard € sera représenté lors du tout premier évènement européen consacré au Deal
L'évènement DD Summit Europe réunit pour la première fois des acteurs majeurs du secteur Le tout premier évènement européen consacré a l'achat groupé
L'évènement DD Summit Europe réunit pour la première fois des acteurs majeurs du secteur
Le tout premier évènement européen consacré aux offres éclair (" daily deals " en anglais), DD Summit Europe 2012 [http://ddsummiteurope.co.uk ], réunira plus d'une douzaine des plus grands fournisseurs d'offres éclair d'Europe sur une scène à Londres.
Les orateurs clés de cet évènement ont vu collectivement un investissement en capital-risque représentant plus d'1,8 milliard d'euros dans le secteur florissant des offres éclair (deals), depuis que ce dernier a fait son apparition en Europe il y a seulement deux ans.
Ce sommet, qui aura lieu à Londres le lundi 19 mars, réunira des leaders du secteur venant de l'Europe entière pour parler de l'évolution rapide du secteur des offres éclair.
Comptant plus de 1 500 fournisseurs d'offres à travers l'Europe et plus de 200 nouveaux sites lancés sur le marché européen au cours des six derniers mois, le secteur des offres éclair est incontestablement en forte croissance.
Les trois géants du secteur des deals européen partageront une scène pour la première fois lors du sommet : Tobias Tschoetsch, Directeur général pour le Royaume-Uni et l'Irlande du leader du marché Groupon, Brian Harrison, PDG mondial de kgbdeals, et Peter Briffett, Directeur général de Living Social au Royaume-Uni, s'adresseront aux délégués.
" L'évènement DD Summit offre un forum permettant aux professionnels des offres éclair de partager leurs avis sur les récentes acquisitions, de conseiller les jeunes entreprises et de débattre de l'influence économique du secteur des offres éclair ", a déclaré Stavros Prodromou, Directeur de DD Summit Europe.
" Nous avons un alignement fantastique d'orateurs venant de l'Europe entière qui couvriront une vaste variété de sujets, notamment l'avenir du commerce en ligne, l'augmentation de la clientèle, les ventes éclair et les meilleures pratiques hyperlocales ", a ajouté Stavros.
Le sommet inclura également des présentations d'experts en matière d'offres éclair, notamment Lopo Champalimaud, cofondateur et PDG de Wahanda, Fabian Heilemann, cofondateur de Dailydeal.de (Allemagne), Gerard Doyle, PDG de Discountvoucher (Royaume-Uni), Joaquin Engel, cofondateur et PDG de Groupalia (Espagne), et Esra Sertoglu, PDG de Groupanya (Turquie).
Notes à l'intention des rédacteurs
Fonds de capital-risque représentés par les orateurs de l'évènement DD Summit :
Société Orateur Poste Investissement Groupon Tobias Tschoetsch Directeur général pour le Royaume-Uni et l'Irlande 1,05 milliard d'euros Living Social Peter Briffett Directeur général pour le Royaume-Uni 607 millions d'euros Foursquare Omid Ashtari Directeur du développement commercial 53,7 millions d'euros Dailydeal.de Fabian Heilemann Cofondateur 7 millions d'euros* Huddlebuy Saurav Chopra PDG et fondateur 471 800 euros Goodypass Kate Garraway Fondatrice 119 400 euros Wahanda Lopo Champalimaud Cofondateur 8,4 millions d'euros Qypedeals Richard Dennys Directeur du marketing 17,3 millions d'euros Groupalia Joaquin Engel PDG 36,3 millions d'euros Citypockets Cheryl Yeoh PDG et cofondatrice 578 500 euros Kgbdeals Brian Harrison PDG mondial non divulgué Local Response Nihal Mehta PDG et cofondateur 4,9 millions d'euros Grupanya Esra Sertoglu PDG non divulgué Total : 1,8 milliard d'euros
*Dailydeal.de - plus une somme additionnelle non divulguée
À propos de l'évènement DD Summit Europe
DD Summit Europe est le tout premier évènement européen dédié aux offres éclair. Créé par l'expert en matière d'offres éclair Stavros Prodromou, l'évènement réunit tous les acteurs clés de toute l'Europe, pour la première fois. Le marché des offres éclair a évolué pour devenir un secteur représentant plusieurs milliards d'euros au cours des deux dernières années, et l'évènement DD Summit Europe est un forum visant à partager les meilleures pratiques et à débattre des futures tendances de ce secteur florissant.
Parmi les intervenants confirmés figurent notamment Peter Briffett, Directeur général de Living Social au Royaume-Uni, Brian Harrison, PDG mondial de kgbdeals, Tobias Tschoetsch, Directeur général de Groupon au Royaume-Uni, Kate Garraway, fondatrice de Goodypass, Lopo Champalimaud, cofondateur et PDG de Wahanda, et Omid Ashtari, Directeur du développement commercial (Europe) de Foursquare.
S'exprimeront également lors du sommet Parmy Olson, chef de bureau à Londres pour Forbes Magazine, Cheryl Yeoh, cofondatrice de Citypockets, Ray Weaver, professeur adjoint à la Harvard Business School, et Giuseppe Zocco, cofondateur d'Index Ventures.
La première édition de cet évènement aura lieu à Londres le 19 mars 2012 au Grange Hotel, St Paul's
Groupon : les coulisses d'un empire
C'est un phénomène : en trois ans, le site d'achat groupé via Internet a connu une expansion fulgurante. Déjà présent dans 47 pays, notamment en Belgique, il propose des milliers de services à prix cassés. Un poids lourd qui concentre tant la critique que l'admiration.
Un concept lancé par un jeune Américain, Andrew Mason, un musicien raté et un idéaliste, qui, pour décrocher ces ristournes spectaculaires, a tout misé sur la puissance du Web. Car, au départ, Groupon n'a rien de commercial. Il y a cinq ans, en 2007, son fondateur espère changer le monde, persuadé qu'on est plus fort en groupe que tout seul. Il crée ThePoint, un site Internet qui encourage les membres à s'unir autour d'une même cause pour avoir plus de poids. C'est le premier site du genre, parce qu'il rassemble sur une seule et même plate-forme des milliers de pétitions, dans des domaines aussi variés que la défense des animaux, la politique ou l'environnement. ThePoint est un bide. Mais Mason réalise très vite que ce qui intéresse le plus les internautes, c'est de se regrouper pour consommer moins cher. Il concentre dès lors son activité sur l'achat collectif : se réunir pour obtenir des super- promotions près chez soi.
Une idée neuve
Personne n'avait encore exploité l'idée. En 2008, sa première ristourne, il la décroche en bas de chez lui, à Chicago, dans une pizzeria où il déjeune tous les midis : deux pizzas pour le prix d'une, soit 50 % de réduction si au moins vingt-cinq acheteurs souscrivent à l'offre. A chaque coupon vendu, Mason prend une commission, et pour attirer du monde, il utilise les blogs, les réseaux sociaux. Il transforme l'essai dans d'autres villes. Les médias s'emparent du phénomène, et Mason en profite pour marteler son concept. Une caisse de résonnance incroyable qui lui permet de conquérir le monde.
En fait, Mason a deux idées géniales. Son site vend des offres limitées dans le temps, poussant l'internaute à acheter rapidement, mais ces offres peuvent être annulées si un nombre minimum de commandes n'est pas atteint. C'est le mariage d'un coupon de réduction avec la frénésie d'un premier jour de soldes. Mieux : Mason s'empare d'un secteur qui jusque-là avait échappé au low-cost : les boutiques locales. Le concept qui tombe à pic pour les petits commerçants. En pleine récession, Groupon leur apparaît comme une aubaine.
Voilà comment Groupon est devenu incontournable : en seulement trois ans, le site compte 143 millions d'inscrits dans le monde. Désormais, entreprise multinationale, Groupon va faire passer l'idéalisme au second plan. Car, pour doper les ventes, Groupon doit sans cesse rabattre un maximum d'acheteurs potentiels. Plus question de se limiter au bouche à oreille, Groupon doit démarcher. D'où son attention toute particulière à la mise en scène des offres. Chaque produit fait l'objet d'une présentation soignée et humoristique. Pour cela, le site fait travailler des as de la plume, des journalistes, plutôt que des rois du marketing.
Groupon doit aussi chasser les adresses mails. C'est la mission des « community managers » : surfer sur Facebook, Twitter, les réseaux sociaux pour séduire les curieux. Pour cela, ils animent des blogs et des pages Facebook dédiées aux « fans » de Groupon dans chaque ville. L'enjeu : les clients satisfaits sont les meilleurs promoteurs, et Groupon compte sur ses 75 000 fans belges pour qu'ils invitent leur amis à découvrir le site. Les curieux, une fois inscrits en ligne (il faut obligatoirement entrer son adresse mail et sa ville), sont comptés comme clients potentiels. Désormais, ils recevront tous les jours des offres, qu'ils soient intéressés ou non. Car, sur le terrain, la meilleure arme, c'est d'afficher auprès des commerçants le plus gros fichier d'acheteurs potentiels, pour les pousser à casser leurs prix au maximum. Le discours des commerciaux est rodé : pour un restaurant excentré ou un spa qui vient d'ouvrir, chaque nouveau client est bon à prendre, et des milliers d'adhérents sur Bruxelles ou sur Liège, forcément ça fait rêver.
Des prix imbattables
Sauf que pour les attirer, il faut leur proposer une prestation à un prix imbattable : une réduction d'au moins 35 %, 50 % de préférence, et même jusqu'à 70 %, par rapport au prix d'origine. Et sur ce prix cassé, le commerçant ne touche que la moitié, car Groupon se rémunère en prélevant 50 % de commission (hors TVA de 6 %) sur chaque coupon. Ainsi une prestation de 100 euros vendue moitié prix, avec une commission de 25 euros pour Groupon : le site laisse 23,5 euros au vendeur. Pas grand-chose, mais il pourra notamment remplir les heures creuses. Ces rabais sont négociés dans un contrat que chaque partenaire signe avec le géant américain, et dans lequel Groupon exige l'exclusivité des promotions et se réserve le droit de renouveler l'opération, avec l'accord du partenaire - heureusement !
Victime de son succès ?
On est bien loin de l'achat militant des débuts, et parfois, ça dérape. Les conséquences pour les clients peuvent être déagréables. Des centaines de mécontents ont envahi les forums de consommateurs. Les raisons de leurs plaintes sont toujours les mêmes : des prises de rendez-vous impossibles, des délais de livraison trop longs, des prestations bâclées. Il est aisé de trouver des critiques sur le Web, comme on y trouve également des « grouponers » très contents.
Du côté des partenaires, il y a aussi les pro et les anti. Chez Lucy Chang, un restaurant ixellois qui proposait récemment un deal qui avait attiré plus de 900 acheteurs, on n'a pas rencontré de problèmes : les coupons étaient étalés sur trois mois et, comme il faut réserver, le boss a prévu le coup et engagé des forces supplémentaires. Fabrice, patron de La Table d'Italie, à Anderlecht, lui aussi, est content. « Je considère ce partenariat comme un outil de communication. » D'autres se sont fait pincer. Ainsi l'offre de ce 9 janvier, sur le site, a fait sursauter l'auditorat du travail : un homme à tout faire, pendant 48 heures, c'est-à-dire plus d'une semaine, pour moins de 500 euros. Le problème, c'est que ce tarif-là se situe en dessous du salaire horaire minimal. Voilà pour l'« anecdote ». Plus sérieusement, d'autres commerçants sont échaudés, dépassés par le succès de leur offre. Cette coiffeuse de Bruxelles avait accepté de vendre une coupe, soin, coloration à 22 euros au lieu de 65 euros. « J'ai signé le contrat sans avoir pleinement conscience des conséquences. Résultat : alors que la commerciale m'avait assuré que 100 deals trouveraient preneur, 200 ont finalement été vendus. Pour moi, c'était la catastrophe car j'étais tenue de les honorer. Au final, des acheteurs ont été lésés, et malgré les excuses de la coiffeuse, elle est convaincue que des clientes ne reviendront pas.
C'est un vrai problème, mais pour Groupon, il est réglé. Les contrats peuvent désormais compter un nombre maximum de coupons. « Nous sommes une société en expansion. Nous avons été victimes de notre succès, mais il ne s'agit que de poignées de cas par ville. Au cas par cas, nous avons remboursé intégralement les clients. Mais, aujourd'hui, chaque commercial doit faire des simulations de capacité avec le partenaire, et on fixe une quantité limitée », détaille Bram Clincke, porte-parole de Groupon Benelux, qui admet quelques faits malheureux mais accidentels, qui ne reflètent qu'une très faible partie de l'activité du site, selon Groupon.
Mais pour les commerçants, l'opération est-elle rentable ?
C'est la question à 1 000 euros. Pas facile d'en tirer des conclusions définitives. Une enquête de l'Université de Rice, aux Etats-Unis, a montré que 66 % des opérations étaient rentables mais que 42 % des commerces ne souhaitaient pas renouveler le deal. Groupon conteste ces chiffres, et parle plutôt de 97 % qui veulent renouveler l'expérience. Ce seraient les restaurants, représentant un quart des deals de Groupon Belgique, qui auraient du mal à rentabiliser leurs opérations. En cause : les clients ne dépenseraient pas plus que la valeur de leur coupon, et ils ne reviennent pas. Il semble, en effet, que l'on trouve pas mal de « chasseurs de bonnes affaires » parmi les « grouponistes », et que les commerces ayant des coûts fixes s'en sortent mieux. « Ce sont des opérations de long terme. Il s'agit d'une opération de recrutement. Une fois que le client est là, il faut le séduire, le réinviter à venir consommer », explique Bram Clincke.
Un client qui a bénéficié d'une prestation à 70 % de son prix reviendra-t-il s'il doit payer le prix fort ?
Des spécialistes de l'achat groupé estiment que l'équation ne fonctionne pas. « D'abord, la notoriété du marchand n'est pas améliorée, elle est même parfois dégradée. Car le client ne perçoit pas le coupon comme une marque d'attention personnelle, mais comme un moyen de brader l'offre, explique Christophe Crémer, spécialiste de l'e-commerce. Ensuite, la fidélisation est inexistante, les consommateurs profitent du coupon et puis, sont attirés par de nouvelles offres : ils ne sont pas intéressés à continuer leurs achats à un prix normal. »
Lors de l'introduction de Groupon en Bourse, en novembre dernier, c'est son modèle même qui a suscité des doutes. Groupon est-il rentable ? L'expansion fulgurante du site a un coût très élevé. Il a embauché à tour de bras. A la différence d'un eBay, il doit entretenir un réseau de milliers de commerciaux capables de prospecter des commerces partenaires. Des salariés qui apportent des affaires mais doivent aussi améliorer les services rendus. Des analystes épinglent aussi le coût d'acquisition trop élevé des nouveaux inscrits au site : 60 % de son chiffre d'affaires, en 2011. Pour continuer à croître, Groupon doit en effet faire beaucoup de publicité, ce qui met en péril son équilibre financier. Chez Groupon, on affirme que les coûts marketing vont baisser, car les clients déjà recrutés restent fidèles au site. Andrew Mason jure que la croissance se poursuit et qu'il ne faut pas regarder les pertes d'aujourd'hui mais les profits de demain. De fait, la croissance du site impressionne. Mais des signes de déclin apparaissent aussi sur les marchés historiques. Aux Etats-Unis, le revenu par abonné et les marges baissent.
Groupon ne se fait pas seulement attaquer sur le plan financier. Au niveau des fondamentaux économiques, les doutes se renforcent. Jugée très sensible à un climat de consommation se détériorant, la société doit se battre dans un univers où les concurrents sont de plus en plus nombreux. Le marché belge n'en est encore qu'à ses débuts. On compte ainsi Groupolitan, numéro deux derrière Groupon avec 200 000 abonnés, Promocity, 100 % belge, ou Gossipzone, plus trendy et haut de gamme. Ils tentent de se démarquer en offrant des petits plus : des commissions revues (légèrement) à la baisse, des relations soignées avec les partenaires... Autant dire que les commerçants et les clients auront bientôt l'embarras du choix ? Parti avant tout le monde, Groupon a pas mal d'avance.
De SORAYA GHALI sur Levif
Un système clef en main pour les commerçants de géolocalisation de promos
Smap In s'adresse d'abord aux petits commerces désireux de faire connaître leurs opérations promotionnelles. Les marchands renseignent eux-mêmes une base de données afin de rendre visite leurs offres sur une carte, visibles sur Internet ou via une application mobile.
A l'heure des mobiles et des tablettes, de l'Internet mobile et de la géolocalisation, la petite affichette "Promo : – 20% tous les mercredis" ou "Du 8 au 14, grand déstockage" scotchée sur la vitrine a un petit quelque chose de suranné. Smap In a imaginé un système de publication géolocalisée destiné à afficher les offres en cours des petits commerçants (boutiques, hôtels, restaurants, services), lesquels n'ont pas forcément les moyens ni l'intérêt de développer leur propre application. Concrètement, le marchand ouvre un compte sur SmapIn.com et renseigne un genre de formulaire. Le titre de la promotion (appelé "deal"), sa durée, le nom de l'enseigne, éventuellement une description et des renseignements pratiques sur le magasin. Le "deal" s'affichera alors automatiquement sur une carte interactive que l'utilisateur peut consulter sur le site Web de Smap In ou, c'est l'intérêt de la géolocalisation, sur l'application pour iPhone.
Soldes et "happy hour"
Le service est valable pour tous le commerçants de toute la France et pour tout type de promo (période de soldes ou simple "happy hour" pour un bar). "Depuis la loi de modernisation de l'économie de 2009, les marchands ont droit à deux semaines de soldes flottants supplémentaires ; elles sont généralement qualifiées d'opération de déstockage mais elles sont moins visibles que les soldes 'officiels' dont tout le monde connaît la date » explique à l'Atelier l'un des deux cofondateurs, Bastien Cadéac. C'est pour ce genre d'opération que Smap In est en particulier conçu. Le service est gratuit pour les utilisateurs mais payant pour les commerçants : 1 euro par jour de visibilité de l'annonce. Un tarif qui inclut cependant des outils de reporting tels des indicateurs sur le nombre de clics, le nombre de "deals" partagés, etc.
L'opt-in, une condition essentielle
Une cinquantaine de boutiques se sont déjà servi de Smap In depuis l'automne 2011. Le site est déjà en train de développer une version de son interface (et de ses tarifs) pour les grands magasins, et notamment les marques qui sont hébergées dans ces grandes enseignes. Autre développement en cours: la possibilité pour le commerçant de cibler ses annonces de promotion en fonction de la géolocalisation d'un usager au moment où il consulte l'application. "L'idée est de permettre au marchand d'envoyer une notification à des utilisateurs qui se trouvent dans sa zone de chalandise". Selon le type de magasins et d'activité, ce peut être à l'échelle d'un ou plusieurs quartiers, d'une ville ou de quelques rues commerçantes stratégiques. Gare cependant au sentiment d'intrusion, bête noire de tous les professionnels du marketing. Cette évolution devra favoriser l'opt-in: l'utilisateur donnera son accord (ou pas) au moment où il téléchargera l'application.
L'info de la semaine : Letrader.fr arrêt momentané ou définitif ?
A noter que le groupe propriétaire de LeTrader détient également le site Igraal qui outre son activité d'agrégation de deals (http://fr.igraal.com/deal/national/), propose depuis peu une place de marché (marketplace) de dailydeals
Groupon rachète Uptake, sa 3ème acquisition du mois
Le site de coupons poursuit ses emplettes technologiques en mettant la main sur un service en ligne de recherche d'informations touristiques locales.
Le site de coupons enchaîne les acquisitions. Après Hyperpublic et Adku, Groupon annonce avoir mis la main sur le site de tourisme Uptake. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé officiellement, mais le chiffre de 10 millions d'euros circule. Les 20 collaborateurs de la start-up, dont ses cofondateurs, devraient rejoindre les équipes de Groupon. Fondée en 2008 et forte de 14 millions de dollars levés auprès de Shasta Ventuers, Elliot Ng et Trinity Ventures, Uptake permet aux internautes d'utiliser leurs réseaux sociaux pour rechercher des informations sur les villes du monde entier : hôtels, restaurants et sites touristiques.
Groupon est déjà présent sur le créneau du voyage en ligne au travers de son activité Groupon Getaways, qui package des deals incluant transport, hôtel et activités de loisirs, ceci en partenariat avec Expedia. En dépit des pertes nettes de 42,7 millions de dollars au dernier trimestre 2011 et des prévisions de croissance en forte décélération pour le premier trimestre 2012, le leader des coupons, souvent accusé d'être peu versé dans les aspects technologiques de son activité, poursuit donc ses emplettes de technologies et d'ingénieurs. Egalement rachetés en février 2012, Hyperpublic construit des bases de données d'informations locales et Adku fournit un service de recommandation de produits à partir d'une série de données telles que la localisation de l'acheteur ou encore les nouvelles tendances.
Lancement de la société Groupon leader du deal en Thaïlande
Le pionner de l'achat groupé (GROUPON) leader dans le deal,étend sa présence en Asie.